mercredi 30 janvier 2008

passage difficile

Travaux manuels avec mon copain Monster. Grande épopée à travers les lois de la juste mesure - passage étroit pour contreplaqué mou - avons passé le colimaçon avec succés mais perte totale de la forme initiale. Etagère remontée à la force du bras mais étagère bien molle après colimaçon ravageur...bref elle tient, adossée au mur et supporte le poids de mes chaussures à talons....Et comme New York je me redresse





dimanche 27 janvier 2008

Immobilité

- "Je n'ai jamais attendu autant ce jour où il ne se passera rien
- Nous allons vers quelque chose. Même s'il ne se passe rien nous avançons vers quelque but
- Lequel?
- Je ne sais pas. Je ne sais quelque chose que sur l'immobilité de la vie. Donc lorsque celle-ci se brise, je le sais."
Le ravissement de Lol V.Stein, Marguerite Duras

Si l'exploration est une errance l'immobilité en est sa principale composante. L'immobilité se meut, je le sais.

mercredi 23 janvier 2008

le récit de voyage ou "fiction documentaire"

Tiens, je poursuis mes recherches pour le projet "exploratrice" et je tombe sur cet article remue-net sur Philippe Vasset, auteur du Livre Blanc, dont A. m'a parlé tout récemment alors que je lui racontais mes envies d'exploration à travers la contsruction d'un récit, un récit pour la scène, disons pour une forme vivante, en direct, pour une installation...je lui racontais alors mes envies de partir de ce que cette rencontre avec F. vieille dame de 80 ans pouvait être le point de départ et le récit de ce qu'elle m'a confié pouvait me servir de "carte" pour partir sur le territoire même de son récit, cette île pas si lointaine...cela correspond aussi à mon désir d'ouvrir la thématique de ce projet au lieu de la réduire à l'objet même du récit de F. Ce qui m'intéresse c'est de partir de cette thématique de la famille, de la filiation, de la mémoire, en construisant mon récit à travers mes différentes étapes, escales, thématiques, rencontres. Ma première escale j'aimerais la faire, sur la question du Pardon, le jour du vendredi saint, lors d'une fête donnée en l'honneur d'un pénitent, qui se charge de la croix et refait le chemin pour expurger ses fautes....dur oui, ou un peu barré, mais cette question du pardon par rapport à la famille me hante, je voudrais aller voir de plus près, là où certains croient encore aux vertus du rituel, comment on pardonne, comment le mécanisme du pardon se met en branle, la-bas sur cette île pas si lointaine....
Donc il s'agira de la première épingle clouée sur la carte et de la première étape de l'exploratrice Léonie!! Je crois que j'aime bien ce nom mais je me donne le droit de changer encore mille fois d'avis, par exemple j'aime bien aussi Lady Montagne...

Bref tout ceci est à rapprocher de cette réflexion :
- « pour laisser s’épanouir ces formes inachevées, pour permettre la coexistence et l’interpénétration réciproque du réel et de la fiction, pour ouvrir le texte à ses lecteurs, il nous faudrait, au lieu du roman, une forme plus proche de ce que l’art contemporain appelle installation, c’est-à-dire une juxtaposition d’éléments entre lesquels on puisse circuler, un texte préparé comme l’étaient il y a cinquante ans les pianos, bref, une machine. » C’est un extrait de « Machines romanesques », la contribution de Philippe Vasset au livre collectif Devenirs du roman réalisé par la revue Inculte au début de l’année 2007.
J'aime bien cette idée de machine "romanesque", d'exposition du mécanisme...tiens ça me rappelle un peu le texte de Gertrude Stein présenté lundi soir par le TOC...

combi humide à l'extérieur mais toujours étanche...et jaune biensûr!

Panoplie d'exploratrice 1


un peu bleu adjani
pour french riviera spéléologie
trouver le côté safari
pour aller avec le fusil

mardi 22 janvier 2008

exploratrice

Exploratrice: Personne qui explore un pays lointain, peu accessible ou peu connu.
Recherches du moment sur les exploratrices pour nouveau projet d'écriture et de "mise en espace".......pfou définitivement je ne sais plus comment dire.....j'évite de dire théâtre comme pour ne pas me mordre la langue....et la queue...ça va passer, en attendant l'enjeu n'est pas là, il est dans ce nouveau projet d'écriture qui me fait explorer des pays bien lointains et peu accessibles: la famille / la filiation / la mémoire.....moi qui me convainc que l'institution familiale est l'institution la plus aliénante qui soit, je vais devoir trouver d'autres arguments...bref, pour ce projet:
- compte partir pour une île pas si lointaine
- compte faire du son et de la vidéo avec des gens dont c'est le boulot et plus faire les choses qu'avec mes deux mains
- compte aussi me déguiser en exploratrice.N'ai pas encore trouvé le costume. Faire comme Jane Dieulafoy (célèbre exploratrice, en photo ici) qui avait opté pour le costume d'hommes ou comme Tintin dont l'élément chien est un fondamental ou Calamity Jane dont l'élément fusil n'est pas sans me donner quelques idées...je continue à chercher
- compte avancer en lisant des cartes de géographie et faire des points et piquer des épingles sur les coins parcourus



Donc hier soir au théâtre de la Colline vu le travail du TOC, conférence-performance : Gertrude Stein, la composition comme explication, dans le cadre du Séminaire sur "L'impact de l'avant-garde américaine en Europe et la question de la performance". Je suis assez curieuse de leur travail, en fait, même si j'avoue ne pas avoir saisi toute la finesse et la complexité du texte de Stein via le dispositif scénique et la performeuse, ces derniers ne rendaient finalement qu'inconfortable ce qu'une lecture confortable aurait pû être. S'il s'agissait en effet de la question de la composition comme équation multiple du regard, du temps et donc de la création, en effet l'espace de la scène et le corps de l'acteur compris dans leur immédiateté représentent un mécanisme idéal pour explorer cette question et en expérimenter en direct tous le champ des possibles.N'empêche que suis bien contente d'avoir vu leur boulot et je suis assez curieuse de découvrir d'autres choses....
Puis quelques heures après vu "Le Stade de Wimbledon" de Mathieu Amalric, avec Jeanne Balibar dans le rôle d'une chercheuse (universitaire) à la recherche d'un auteur [sans livres]. Je me suis volontiers attachée à tout le fléchage de sa quête pour récupérer des élements sur la vie de cet homme et le lien entre son errance et la construction du récit, d'un tout autre récit.

deuxième message sur le spot
combi encore étanche
et du haut de la montagne ça tangue un peu

dimanche 20 janvier 2008

sur le spot

ce soir premier pas de fourmi fébrile sur le blogspot
spot des bloggers
ou "comment faire un blog" (bloc: Joris Lacoste)
du haut de la montagne ici on peut voir arriver une nouvelle vague
blog blanche déferlante pour:
vague à l'âme retransmission publique immédiate
ou brouillon à ciel ouvert des travaux en cours
ou streap-astro avec paiement sécurisé
oui ceci est encore le moyen de faire propriété de mes biens
ceci est un coffre
ceci est un spot / une toile
une manière de faire planche / tableau / support / scène /
une manière de se faire croire que ça bosse dur là-dedans
de justifier le peu de temps passé dans la rue ces derniers temps
de fumer le clope librement
d'écouter le dernier album de PJ en se demandant si on est si d'accord que ça avec les dithyrambes critiques
bref être sur le spot comme on dit chez les gosses-beaux de surfers
et moi j'enfile ma combi...