samedi 30 avril 2011

mardi 26 avril 2011

Comizi d'Amore


Comizi d'Amore - Documentaire réalisé par Pier Paolo Pasolini entre 1963 et 1964. Pasolini parcoure l'Italie autour de la question de la sexualité.
Vu Lundi soir à La Villa Arson, dans le cadre du 3ème Festival du Film Gay&Lesbien de Nice (Rencontres Cinématographiques In&Out et Association L'Eclat) - Cycle 4: Foucault va au Cinéma.
Ici un article de Foucault sur Comizi d'Amore

mardi 19 avril 2011

Travaux d'étudiants




Quand les étudiants de 1ère année théâtre de Nice présentent leurs travaux pour les évaluations - il y a comme un air de gala - un gala raté comme on les aime - où les paillettes bon marché collent aux visages transpirants. Ici le show est sous-terrain - on explore les lieux infâmes - les caves sombres et les escaliers condamnés. C'est comme ça qu'on les aime - c'est peut-être à ça que servent encore les études: une fabrique de show ratés - accepter de recommencer - apprendre à se mouiller - prendre des bides ou recevoir les clap clap fervents - et voir apparaître tout à coup - au milieu de cette masse informe - un moment précis-précieux de grâce - une lueur de forme - un rien de nouveau - un débat féroce et inconscient avec un héritage encore ignoré - rien n'est suffisant et c'est bien mieux ainsi.

Si la péagogie m'apprend une chose - c'est bien d'envoyer chier l'idée de génie!
Merci à eux!

lundi 18 avril 2011

Autobiographie / Composition

Je vais donc essayer d'expliquer comment le simple geste de sortir du studio pour chercher des sons à l'extérieur était significatif. Je sortais donc avec un matériel portable qui était ma propriété, c'est-à-dire mes micros et mon magnétophone. C'était mon matériel et c'était moi. Qu'on le veuille où non, j'étais là dans une situation originale de présence et de reconnaissance instrumentale qui faisait de moi, sans que je m'en rende compte, un artisan de l'autobiographie. J'étais présent, je tenais mon micro, j'ouvrais l'enregistrement de mon magnétophone quand je le jugeais bon, je cueillais le son qui passait au moment où je le choisissais. Ce son était mon choix, mon moment de vie qui s'enregistrait sur mon matériel. Autrement dit, pour le cas où la dernière phrase ne serait pas claire, ce geste était compositionnel dans la reconnaissance du son, même indécis, reconnaissant l'objet trouvé comme premier état d'une attitude émotionnelle, qui entraînait inéluctablement l'introduction du compositeur présent comme acteur en temps réel, donc comme autobiographe." Luc Ferrari

jeudi 14 avril 2011

Le son de Nice II

A partir de vendredi nous finalisons le pièce radiophonique avec les étudiants de 2ème année théâtre de l'université de Nice. Le 22 avril, la chose sera montée, mixée, gravée, éditée et mise sous pli. Du travail en perspective et un nouvel objet pour les oreilles...

Une écoute publique est prévue le 29 avril dans le cadre de la soirée des arts de la section arts du spectacle

mardi 12 avril 2011

Archive Now au Centre Culturel Suisse

Le Centre Culturel Suisse de Paris offre une carte blanche au FAR° Festival - du 08 au 10 juin 2011. Dans ce cadre, nous diffuserons en continu les différentes sources de la revue sonore Archive Now - dont le premier numéro a été crée l'année dernière lors du Far° Festival 2010. Ce premier numéro sera disponible dans une version revue et corrigée.

mardi 5 avril 2011

Manuel du Voyageur impénitent - Festival Relectures - Espace Khiasma

© photo Matthieu Gauchet


Samedi 9 avril à 18h
Manuel du Voyageur Impénitent
Conférence performée (lectures, sons, images)
Une proposition d’Olivier Marboeuf + Lorena Dozio, Fernando Cabral, Caroline Masini, Axel Rogier-Waeselynck (durée – env. 1h30)


"Manuel du voyageur impénitent est certes un projet d'écriture. Mais probablement un peu plus. Une méthode d'usage de la ville. Quand on vous aura expliqué, vous saurez comment faire. Et quand vous aurez vous aussi un quartier tout neuf, avec un parc pour votre voiture, un parc pour vos enfants, un parc pour votre skate, vous saurez comment faire. Voilà, l'idée est de savoir comment faire avec l'espace qu'on va vous donner. Et aussi comment ne pas faire. Ça dépend". Pour cette étape d'un projet en cours dans des quartiers voisins de l'Espace Khiasma, Olivier Marboeuf et ses invités proposent de donner à voir et à entendre les premiers matériaux d'une étude de site pas comme les autres. Conférences, performances, écoutes sonores, projections, une forme de révolution dans la longue histoire du Power Point".
> en savoir plus / réservation

dimanche 3 avril 2011

X Histoires de l'Oreille

Une essai radiophonique à caractère pornographique (projet en cours - en collaboration avec Gerald Kurdian).

L’oreille scrute et interroge, c’est le premier sens du verbe écouter (Cf. Jean-Luc Nancy: écouter – auscultare – est étymologiquement l’association d’un sens – auris, l’ouïe – et d’une tension – -culto).

X. Histoires de l'oreille va se construire comme un album - l'enchaînement de plusieurs pistes créant un ensemble homogène - les pistes ayant cependant une existence autonome. Chaque piste sera travaillée comme un morceau à part entière - un îlot précis et précieux. Ici la logique des pistes est une réponse formelle à la nomenclature significative de la pornographie - créer un catalogue consultable selon la dénomination d'une pratique, d'un rite ou d'une identité donnée.
Il ne s'agit ni de concurrencer l'effet X ou de donner à entendre un méta-discours sur la pornographie. Le désir premier est de créer de l'effet - susciter une écoute qui fouille et créer de la sensation.
Nous allons chercher dans le monde, la ville, le paysage, les voix, les terrains de jeux, les lieux de force concentrique, de silence nocturne, d’engouement collectifs, de balbutiements ou de maîtrise du discours, ce qui traitera et révélera d’une archéologie sonore X.
Traiter du pornographique c'est questionner (au-delà des représentations communes) ce qui dans l'organisation des codes, des rapports de pouvoir, des mises en scènes que la société fait d'elle-même, fabrique de la pornographie : ce qui suscite le plaisir et la fascination du gros plan, entre le pédagogique, l'indécent, la violence et la subversion. A quel signe me renvoie ce que j’entends ? Cette expérience d’exploration physique sera proposée à l’auditeur - l’idée de pornographie étant ici envisagée comme une volonté de gros plan, de plan serré: une expérience sonore d’auscultation. Une écoute qui fouille, qui interroge ce qu’elle entend dans le même temps de la sensation que ce son lui provoque, l’incorpore à soi.



Pour ce projet je réécoute "Chansons pour le corps" de Luc Ferrari sur des textes de Colette Fellous - et je confirme mon intuition de vouloir travailler avec une chanteuse lyrique...