Tout se passe sur la route.
La route, la voie, le sentier, la chaussée, appelons ça comme on veut,
celle qui
mène à l'arrivée ou qui perd à travers la forêt, celle que l'on prend
pour se
rendre ou pour sentir comment la fuite se répand - la route. Ni le point
de départ, ni le point d'arrivée mais le segment. La ligne entre le ciel
et la terre, c'est-à-dire entre le haut et le bas, c'est-à-dire entre
les héritages enfouis et les croyances auxquelles ont se voue,
c'est-à-dire encore le segment d'un recommencement.
Tout se passe en fait comme
si rien ne devait se passer. Il n'y aurait pas de mot d'ordre, pas de
date fondatrice, pas de mythe, pas d'unisson, pas de motif commun
apparent, pas DE PASSAGE A L'ACTE ANTICIPE.
Il n'y aurait AUCUN SIGNE DE LEUR VOLONTÉ.
Il n'y aurait AUCUN SIGNE DE LEUR VOLONTÉ.
Il y aurait des hypothèses, des spécialistes, des experts invités.
Il sera question de les arrêter, il sera demandé de les signaler.
Il sera question de les arrêter, il sera demandé de les signaler.
Ils seront suspects.
Tout simplement parce qu'ils marchent.
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